Elles sont infirmières, psychiatres, kinés et médecin de campagne. Paroles de quatre soignantes en première ligne, où l’on se demande, entre autre, si les applaudissements entendus chaque soir leur apporte soutien, réconfort, ou bien agace ce personnel médical en manque cruel de moyens.
Marie est infirmière en soins intensifs, payée 1700 euros net par mois. Son service d’hématologie, dévolu aux maladies du sang, a récemment été transformé en « unité Covid ».
Médecin généraliste à la campagne, près de Grenoble, Jeanne travaille dans un village de 2500 habitants. Tout est calme, mais elle se demande si et quand la vague va arriver sur elle.
Maeva est psychiatre à Paris, dans un hôpital de l’APHP. Elle travaille en particulier avec des patients usagers de drogue. Chez elle, la colère est montée petit à petit, jusqu’à exploser, un soir, alors qu’elle rentrait chez elle.
Kinésithérapeute, Cécile exerce à l’hôpital d’Ajaccio depuis douze ans. Elle se retrouve, de manière inédite pour elle, en première ligne.
// Ecouter l’emission sur www.franceculture.fr